Plan taxi de Bruxelles – Uber souhaite que le Conseil d’État fasse la lumière sur la question

Bruxelles 02/02 17:32 (BELGA)

Uber, ainsi que des associations de chauffeurs et certains chauffeurs individuels, ont demandé au Conseil d’État de clarifier l’application de l’ordonnance « sparadrap » à Bruxelles. La société l’a annoncé dans un communiqué de presse ce mercredi.
« L’ordonnance sparadrap » a été votée par le Parlement Bruxellois le 10 décembre. Elle a permis aux chauffeurs disposant d’une licence LVC (pour les services de location de voitures avec chauffeur, comme les voitures roulant pour Uber) de continuer à travailler à Bruxelles, dans l’attente d’un plan définitif pour les taxis. En raison d’un arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles, la plateforme UberX a été fermée à la fin du mois de novembre. Quelque 2 000 chauffeurs Uber à Bruxelles ne pouvaient plus travailler, et l’ordonnance d’urgence était censée y remédier.
Mais après le vote du Parlement, une note de Bruxelles Mobilité a indiqué que seuls les chauffeurs possédant un permis LVC délivré par la région de Bruxelles-Capitale pouvaient travailler dans la capitale. Les chauffeurs flamands et wallons ne pouvaient donc plus travailler à Bruxelles.
La confusion qui en a résulté a fait l’objet d’actions à plusieurs reprises ces dernières semaines, entraînant parfois des perturbations du trafic. « Nous comprenons la frustration des chauffeurs, nous les soutenons et nous travaillons maintenant avec eux pour lever l’ambiguïté actuelle jusqu’à ce que la réforme complète du secteur soit approuvée », a déclaré Uber dans son communiqué de presse de ce mercredi.

L’entreprise en appelle au Conseil d’État. « Nous espérons qu’il lèvera l’ambiguïté pour les chauffeurs qui risquent désormais de se voir infliger des amendes et de se voir confisquer leur voiture lorsqu’ils sont au travail. »

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